La notion de communication institutionnelle évoque souvent des contenus rébarbatifs et peu
innovants. Voici deux exemples qui vont vous prouver que l’on peut promouvoir une organisation
auprès du public en étant à la fois efficace et très attractif.
The Swedish Number
Un pays est une institution qui mérite elle aussi des actions de communication publique pour promouvoir
son image. La Suède a souhaité célébrer 250 ans de liberté de parole avec l’opération « The Swedish
Number ». Une idée à la fois simple et brillante : un numéro de téléphone unique permet à n’importe
qui dans le monde d’être mis en relation avec un ou une suédois(e) volontaire. Ainsi, chacun peut
poser toutes les questions qu’il peut avoir sur ce pays, et les volontaires sont libres de répondre selon leurs
propres opinions. L’initiative a connu un succès phénoménal, avec plus de 9 milliards de retombées en
relations presse, et une mention spéciale par Barack Obama.
Même le 1er ministre suédois s’est porté
volontaire et à répondu à l’un des 188 654 appels émis. Cette action de communication prouve la solidité
sans faille de la Suède quand à l’authenticité de son image. Leur message est clair : « Notre pays est
assez solide pour ne pas avoir besoin de contrôler ce que les Suédois en disent. »
Magistral !
We are Alstom



Alstom, géant
industriel dans le secteur des transports, a dévoilé une campagne de communication institutionnelle axée
autour d’une nouvelle signature : « We are Alstom ». La stratégie de communication se fonde
principalement autour de supports visuels, qui mettent en scène les points forts du groupe et son
positionnement de leader dans les transports du monde entier. Ainsi, les visuels représentent 15 pays et
villes du monde dont les monuments célèbres sont parcourus de moyens de transports opérés par Alstom.
La campagne institutionnelle s’est emparée de tous les outils de communication à sa disposition, à
savoir une campagne « print » en presse nationale et spécialisée, des opérations sur les réseaux sociaux
avec le hashtag «#AlstomIs, ainsi qu’un manifeste publié sur leur site web institutionnel.